Nos représentants étaient présents  ce jour pour commémorer le 65^ème anniversaire de la libération des camps. Ils se sont associés au devoir de mémoire afin de rappeler au monde qu’entre 1933 et 1945, des millions d’hommes et de femmes, ainsi que des enfants, ont souffert  dans leur chair et dans leur âme, de la barbarie nazie. Beaucoup ne revinrent pas de ces camps. Un hommage rendu au monument aux déportés du cimetière centre, au monument aux morts de Beaumont, à la stèle de Blanche Volanti , rue Gustave Delory,  et, enfin,  à la stèle de Jean Moulin. Cérémonies en présence des sociétés patriotiques et des principaux représentants politiques locaux, communiant à  cet instant de recueillement.

Le comité de circonscription

Ce matin, la voix du nord se faisait l’écho de la réaction d’un élu qui se plaignait que les départs de feu s’était déclaré à plusieurs reprises (5 à 6 fois) et qu’il était temps de joindre les propriétaires du site. On croit rêver ! Avant même le premier départ de feu il aurait fallu rappeler fermement au propriétaire ses obligations. Attendre la 6^ème fois avec les conséquences que l’on a vues hier relève d’un dangereux  amateurisme. De plus, nous pouvons remercier le centre équestre d’avoir fournit un engin de déblaiement pour nettoyer la zone, et faciliter ainsi l’accès aux sapeurs pompiers  car la ville n’en possédait même pas. Nous n’osons penser à ce qu’il en aurait été si le propriétaire de cet organisme privé n’avait pas possédé un tel véhicule ! Une nouvelle fois, la commune étale au grand jour ses carences en matériel, qui ne sont pas les seules hélas. Et ce ne sont pas d’inutiles phrases creuses étalées sur des tracts à l’origine controversée qui changeront cela.

Le comité local Héninois

Le 13 avril, nous avions relayé  l’interpellation aux élus qu’avaient faite Mme Z. concernant la friche industrielle de Samsonite. Celle – ci était révoltée par l’abandon pur et simple d’une friche que la commune se devait pourtant de mettre dans ses priorités de reclassement. Elle s’étonnait, et nous partagions sa stupeur, de voir nos élus ne pas se soucier de cette friche et aussi des autres sites comme Sublistatic ou Ste Henriette. Elle craignait que le vandalisme déjà très présent  ne prenne une tournure plus dramatique. Et bien c’est fait ! Les vandales sont passés à un stade supérieur.  Aujourd’hui, vers 17h00, un incendie s’est déclaré dans le bâtiment de l’ancien fleuron industriel héninois.  Une fumée dense et acre aura incommodé le voisinage toute la soirée. Nos chers élus seront heureux d’apprendre que désormais nous ne les titilleront plus avec ce dossier puisque le bâtiment n’existe plus. Serait – ce cela une illustration de la politique de la terre brûlée qu’ils semblent  appliquer depuis leur arrivée ? En tous cas l’histoire retiendra qu’après eux, restera le déluge.